La Cour du Dragon

Planche imprimée par Vernant pour l'Estampe Moderne, tirée à 75 sur vergé et 10 sur japon. Les épreuves portent les timbres secs de l'artiste et du Cercle de la Librairie. La planche est décrite dans la Bibliographie de la France (7 août 1925: M. Brouet, 4 rue Camille Tahan, La Cour du Dragon, 112 épreuves sur papiers et en états divers, à 600 et 700 fr.; et 14 mai 1926, n°200: Cour du Dragon, gravure par Brouet, prix 500 fr, Paris, impr. Vernaut (sic), l'Estampe moderne, 14 rue Richelieu) . Le cuivre fut cédé à la Chalcographie en 1932 (n° inv. 7164) sous le titre Chaudronniers, cour du Dragon. Un dessin du même sujet, daté 1925, est passé en vente chez PIASA en juin 2006 (n° 27, reproduit au catalogue). Le cadre de la cour du Dragon se retrouve dans les planches des Musiciens Ambulants (Ba 273) et des Vieux Musiciens (Ba 274). Au début de la Révolution, [la Cour du Dragon] n'abritait plus guère que des marchands de ferraille, chaudronniers, plombiers et tôliers [...] Le très pittoresque ensemble du XVIIIème que formait cette cour a été démoli de 1930 à 1935. Son portail et le dragon qui le surmontait ont été démontés pierre par pierre à la fin de l'année 1955 (Hillairet, 1954, article rue de Rennes).